La plantation-école à Nkong Nkeni au Cameroun

Je m'engage !
Je parraine un cacaoyer

Parrainer un cacaoyer,

Comment faire ?

Il suffit de participer à notre initiative « 14 000 arbres »,
la plantation-école à Nkong Nkeni au Cameroun,
en parrainant un cacaoyer, pour un montant de 45€/arbre.  
 

JE PARRAINE

Parrainer un cacaoyer, c’est contribuer à une initiative solidaire, au service de la cacaoculture durable

Parrainer un cacaoyer, c’est financer un projet de formation complet des producteurs de cacao camerounais.
Il s’agit du premier projet de ce type initié par des maîtres artisans français pour la formation des producteurs de cacao aussi bien pour la connaissance variétale du patrimoine végétal disponible au Cameroun que sur les techniques de cacaoculture et d’obtention d’un cacao d’excellence. Cette ferme pédagogique sera une véritable école pour les producteurs locaux qui ne bénéficient pas des organismes de formation agricole tels qu’on les connait en Europe. En devenant de véritables arboriculteurs, et non plus seulement de simples cueilleurs, ils pourront valoriser leur travail sur le marché du cacao de qualité. À date, nous avons identifié un potentiel d’au moins 1700 agriculteurs à former, soit un impact positif sur plus de 1700 familles.

Parrainer un cacaoyer, c’est aussi contribuer à l’atténuation du changement climatique.
Le cacaoyer est un arbre, et qui dit arbre dit séquestration du carbone dans le sol et la biomasse. Aussi, en réalisant la plantation cacaoyère en agroforesterie, d’autres variétés d’arbres auxiliaires seront aussi plantées pour créer un magnifique jardin verdoyant, idéal pour stocker un maximum de CO2.
 
Parrainer un cacaoyer, c’est finalement une solution concrète pour soutenir les cacaoculteurs camerounais qui souhaitent se réapproprier leurs variétés et leurs cultures, en apprenant à produire un cacao de qualité qui respecte l’environnement.

Le contexte du projet « 14 000 arbres »

La culture du cacao est principalement conduite par de petits producteurs, souvent localisés dans des zones enclavées, difficilement accessibles. Les producteurs exploitent leurs cacaoyères (parcelle de cacaoyers) de manière passive, c’est-à-dire qu’ils héritent des terres de leurs aînés et interviennent très peu sur la conduite de la culture, bien souvent par manque de connaissance.
Or, le cacaoyer, est un arbre fruitier qui nécessite d’être correctement taillé, ombragé, cultivé auprès de certaines espèces, soigné en cas de maladie…Bref, il nécessite de l’attention pour produire de bons fruits, les fameuses cabosses. Mais ce n’est pas tout, la génétique a également son rôle à jouer ! 

Les variétés de cacaoyers diffèrent notamment en termes de :

  • Résistance aux maladies,
  • Productivité,
  • Et intérêt organoleptique.


Et pour que le travail du cacaoculteur permette de révéler tout le potentiel de ses arbres, encore faut-il :

  • Connaître le potentiel de ses variétés,
  • Être formé à la conduite d’une cacaoyère,
  • Et au traitement post-récolte.
Au Cameroun, face à la génération vieillissante des planteurs, avec une moyenne d’âge d’environ 60-65 ans, les jeunes préfèrent se tourner vers un travail en ville ou s’orienter sur d’autres cultures plus rémunératrices. Dans ce contexte, il devient urgent d’attirer et de former la jeune génération pour assurer la pérennité de la culture du cacao.

C’est là tout l’enjeu de la 1ère plantation pilote au Cameroun et de son école d’excellence cacaoyère.

la plantation pilote, son école d’excellence cacaoyère et son centre de traitement post-récolte

C’est dans la localité de Nkong Nkeni, à 150km au sud-ouest de Yaoundé que sera mise en place cette ferme pédagogique.
La plantation pilote est prévue sur un terrain de 12 ha mis à disposition par un donateur privé. En tout, ce sont 14 000 arbres qui vont prendre racine !

Cet environnement de recherche sur l’excellence cacaoyère constituera un lieu unique de formation pour tous les membres des coopératives affiliées à la démarche « Chocolatiers Engagés » qui se verront enseignées les meilleurs pratiques dans les domaines suivants :

  • Les variétés cacaoyères endémiques
  • Les techniques de cacaoculture
  • La gestion agroforestière
  • Ou encore la valorisation des déchets végétaux.
Ces actions de formation s’inscrivent dans la logique de rajeunissement d’une filière qui offre un formidable potentiel pour la Cameroun. Par la suite, un centre de traitement post-récolte des fèves de cacao sera mis en place à proximité de la ferme pédagogique. Il sera lui-même géré par une coopérative New Generation.

L’objectif de cette ferme pédagogique est de devenir un véritable lieu de formation pour l’ensemble des membres des coopératives affiliées à la démarche « Chocolatiers Engagés ».
 

Le calendrier

Janvier
2022

Production des porte-greffes en pépinière (création d’un parc à bois)

Juin
2022

Préparation du terrain

  • Préparation du terrain dans le respect de la biodiversité, de son potentiel de séquestration de carbone et pour assurer des conditions de cacaoculture optimales – Photos terrain avant
  • Sélection massale des arbres champions dans les plantations des paysans camerounais : il s’agit de sélectionner les meilleurs cacaoyers sur la base de plusieurs critères, comme la capacité à porter de nombreuses fleurs (haut rendement), le profil aromatique du cacao et la résistance aux maladies.
À fin
2022

Greffe et plantation

  • Greffe du matériel végétal issu des arbres champions sur les porte-greffes de la pépinière
  • Plantation dans la parcelle
Dès
2026

Avec la récolte des premières cabosses

  • Expérimentation de différents protocoles post-récolte (fermentation et séchage) de manière à déterminer lequel est le mieux adapté aux conditions locales
  • Analyse sensorielle pour évaluation du potentiel organoleptique de chaque variété étudiée
Jusqu'en
2027

Suivi de la parcelle

  • Suivi et entretien de la parcelle sur une durée de 5 ans
Courant
2027

Construction d'une chocolaterie

  • Cela pour permettre aux agriculteurs de transformer eux-mêmes une partie de leur production à partir des cacaoyers les plus prometteurs en termes de résistance aux maladies, de rendement et du potentiel organoleptique des fèves de cacao

Dans un premier temps, le projet va débuter avec la plantation pilote sur une zone d’environ 1 ha qui sera ensuite étendue à l’ensemble du terrain de 12 ha, palier par palier.

Cette plantation sera bien évidemment gérée dans le respect de l’environnement et des techniques d’agroforesterie qui permettent un maintien de la biodiversité et des interactions bénéfiques entre les espèces.

Elle nécessite par ailleurs des compétences en agronomie, raison pour laquelle, un expert en cacaoculture sera mandaté par le Club des Chocolatiers Engagés. Il sera appuyé sur le terrain au Cameroun par un consultant Cacao pour le CICC, lui-même cacaoculteur. La plantation pilote devra également recruter du personnel pour sa bonne gestion et son développement.

Nous estimons qu’au bout de 5 ans le projet global (plantation pilote, centre de traitement post-récolte, école et chocolaterie) sera suffisamment structuré pour devenir autonome et s’autofinancer. En attendant, pour initier ce projet ambitieux, nous avons besoin de vous et de vos parrainages.


Qu’est-ce qui est inclus dans chaque parrainage ?

  • Expertise agronomique de deux consultants à l’expérience internationale pour le premier, et locale pour le deuxième • Sélection des variétés
  • Construction de la pépinière et production des plants de cacaoyers
  • Création du parc à bois et greffe Achat d’arbres (d’ombrage, fertilitaires et fruitiers) nécessaires pour la conduite optimale d’une cacaoyère en agroforesterie
  • Préparation du terrain dont la réhabilitation de 8 ha de forêt dégradée
  • Plantation des cacaoyers à raison de 1200 arbres/ha
  • Identification des arbres par leur variété
  • Construction de l’école d’excellence pour la formation des planteurs aux bonnes pratiques agricoles
  • Construction du centre de traitement post-récolte des fèves de cacao
  • Personnel, équipements et outils nécessaires à la bonne gestion et la formation au sein de la plantation pilote, de l’école et du centre de traitement post-récolte
  • Suivi et entretien du projet (plantation, centre post-récolte, école) pendant 5 ans
  • Frais de fonctionnement du projet : administratif, communication, etc.